L'avion et un jeune garçon.
«Qui va dessiner, chéri?» maman m’a dit, tenant un papier et des crayons de couleur. Nous étions dans un avion, dans le ciel au-dessus du Thaï, et pendant la durée du voyage, j’étais scotché aux casques d’écoute. Ma mère avait l’air ennuyé autour d’elle, tapant le crayon sur le papier. Il y avait 5 heures depuis notre départ des Philippines, et des nuages dansaient sur le paysage dessous. Il y avait des belles couleurs dans le ciel : les bleues en haut, les grises d’argent autour de nous, et les nuances des carrés verts en bas.
J’ai répondu, «Euh, je ne sais pas, je n’en ai pas très envie…» En écoutant la musique classique à la radio, je n’ai compris rien ce qu’elle m’a dit. Collé aux Tchaikovsky, Ravel et Debussy, j’étais perdu au monde classique. Je faillais être dans une autre réalité quand ma mère m’a poussé en disant, «Karlo!! Réveille-toi vite! Le ciel est très très très beau!» J’étais confuse en fait, parce que je pensais toute la journée que l’on est sur une route par terre : que l’avions n’ont jamais pris au ciel.
Nous sommes descendus l’avion, moi, j’étais encore et encore confuse, aucune idée ce qui se passait en air.
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